top of page

Série « EDGE »

Sculptures, installations, et vidéo

2013 - 2024

La série «Edge» explore les paradoxes de notre monde contemporain, en équilibre précaire entre l’abondance et l’extinction, la connaissance et l’inculture. Elle traite également de  l’harmonie des mélanges face à la peur de l’autre. Au coeur de cette tension, mes créations explorent les paradoxes de notre société dite moderne, où les luttes individuelles

pour la conformité côtoient les enjeux collectifs environnementaux et la disparition d’espèces.

A travers une apparente légèreté et une perspective qui cherche à demeurer optimiste, cette série met en lumière les moments de solidarité humaine, tout en interrogeant nos choix et nos valeurs face à un monde chaotique. Cette réflexion sur l’avenir commun aboutit sur des formes d’hybridations et invite le spectateur à envisager de nouvelles possibilités, tant personnelles que collectives, au delà des schémas et loyautés pré-établies.

Série « QUIPUS »

Sculptures et installations

2021 - 2024

Les Olmèques et les Mayas civilisations autochtones très avancées, sont crédités de nombreuses inventions dans les domaines des sciences et des mathématiques. Ils ont profondément influencé la pensée de nombreux peuples avant

de disparaître, laissant derrière eux des codes indéchiffrables sous la forme de cordes nouées appelées quipus. Ces quipus servaient de langage complexe à la fois pour la gestion des comptes et de la communication de l’empire.

En explorant cette grille de lecture du monde, et en la comparant à nos algorithmes modernes, je cherche à révéler l’oscillation entre l’organisation rigide et le chaos créateur qui sous-tend notre monde, pour mettre en lumière le chaos inhérent au pouvoir créateur.

Comment croire en un monde parfait et immuable quand le meilleur des mondes, avec sa perfection affichée, peut être considéré comme une source potentielle de tyrannie inhumaine ?

Série « MONSTRESSES »

Sculptures, installations et performance

2013 - 2024

De l’ampleur mythique à l’humilité microscopique, les monstres naviguent entre paradoxes et ambiguïtés.

Dans la culture grecque antique, la majorité des monstres étaient des femmes, incarnant les peurs et les pouvoirs, notamment d’une nature sauvage s’écartant des normes sociétales, conduisant l’humanité vers sa disparition.

Symbole d’hybridité, source inépuisable d’imagination et de matière, la monstre, lorsqu’elle parvient à échapper à la domestication ou à la maîtrise, se confronte à la terreur qu’elle provoque chez ses contemplateurs. Elle se mésestime, oblitérant parfois sa propre splendeur et la richesse de son énigme qui transcende la monstruosité.

Qu’il s’agisse, de sphinx, dragonne, licorne, ou d’une sorcière, la monstresse possède en elle un pouvoir qui semble indompté.

bottom of page